- Forte baisse des obligations patronales de versements à la protection sociale et dés 2015 fiscalité encore diminuée pour les entreprises
- Forte baisse des dépenses publiques
- Poursuite de la dérèglementation sociale et du démantèlement du code du travail
La commission européenne qualifie de « bonne nouvelle » et de pas « dans la bonne direction », ces engagements présidentiels que l’OCDE estime « courageux »
M Lhermitte associé au cabinet Ernst & Young estime « la volonté politique a été ressentie et appréciée ». Pour le représentant de Exane-BNP Parisbas « le ton employé par François hollande est beaucoup plus positif pour les entreprises et l’économie française » et TOUS maintiennent la pression sur le ton « Maintenant il faut passer de la parole aux actes » dixit Ernst & Young.
Hollande : Une avalanche de mesures, lois et décrets de démentèlement des droits et acquis
Le 17 février prochain, F Hollande recevra une délégation de vingt grands patrons étrangers lors d’un conseil stratégique de l’attractivité.
Chômage :
Catégories Décembre 2003 Novembre 2013 Définition des catégories
A 2 717 800 3 293 000 Sans emploi au cours du mois et tenu d’effectuer des actes positifs de recherche d’emploi
B 459 800 640 400 Demandeurs d’emplois ayant travaillé moins de 78 H dans le mois
C 590 300 942 700 Demandeurs d’emplois ayant travaillé plus de 78 H dans le mois
D 151 700 281 700 Demandeurs d’emploi dispensés de recherche active car en stages, malades ou en formation
E 113 500 378 200 Demandeurs d’emploi dispensés de recherche active car en train de créer leur entreprise ou sous contrat aidé
TOTAL 4 033 100 5 536 000
Source : DARES
Désindustrialisation
- Le secteur textile en Alsace, rassemble en 2012 8 500 salariés pour 45 800 en 1967. En Lorraine, ce secteur d’activité regroupe à ce jour 3 200 salariés. Cette situation a fourni un des leviers permettant à certains employeurs d’imposer la flexibilité par accord d’entreprise. Ainsi l’accord d’annualisation mis en place à la société nouvelle de tricotage mécanique (SNTM) permet une variation de la durée de travail hebdomadaire de 0 heure à 45 heures.
Fiscalité : F Hollande a annoncé le 21 janvier, à l’occasion des vœux présidentiels aux partenaires sociaux, que dès 2015 les entreprises bénéficieraient d’une baisse significative des prélèvements obligatoires et si la conjoncture le permet peut-être aussi les ménages.
Etat prévisionnel des finances publiques selon le ministère de l’économie et des finances
en % du PIB
Année Déficit public
Dépense publique Prélèvements obligatoires pour les entreprises
2012 - 4,8 56,6 45
2013 - 4,1 57,1 46
2014 - 3,6 56,7 46,1
2015 - 2,8 55,9 46,1
2016 - 1,7 54,9 46,1
2017 - 1,2 54 45,8
Contreparties : En échange de ces milliards d’euros d’aides, le président Hollande a demandé aux entreprises « de s’engager à investir davantage en France et de relocaliser » autant que possible. Commentaires du journal Les Echos : « Les entreprises, qui ne cachaient pas leurs satisfaction hier, refusent toujours de s’engager sur des objectifs chiffrés. Les syndicats s’estiment réduits à jouer les seconds rôles ». La veille JC Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, avait dans une interview à ce’ même journal, déclaré que « F Hollande a choisi d’acquiescer aux demandes du patronat et plus particulièrement du Medef ».
Pauvreté : En 2011, 8,7 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de pauvreté en France.
Plans de restructurations et de destructions d’emplois
- 3 000 licenciements prévus sur un effectif de 5 000 salariés chez le transporteur Mory Ducros. Les assurance de l’Etat auprès des salariés notamment son engagement à ce que chaque licencié puisse bénéficier pendant un an d’une rémunération quasi équivalente à son salaire net actuel, visent selon le journal Les Echos « à limiter autant que possible les mouvements de colère de la part des personnels ».
- Bull
- GEMS
« Selon la banque NATEXIS, la France devrait baisser son coût du travail de 12 % afin de ramener la profitabilité de l’industrie française au niveau moyen de ses grands voisins européens. Selon cette même banque, « l’utilisation de l’augmentation du taux normal de TVA de 20 à 25% pour la réduction des cotisations sociales réduirait de 4,6% seulement le coût du travail. » Pour cette même banque, « pour restaurer les marges il reste deux solutions : augmenter la durée du travail sans compensation salariale ou engager un repositionnement de gamme des produits français. »
Pour la banque, la première solution réside dans le travail gratuit, complétée par une seconde proposition : sacrifier un certain nombre d’activités jugées insuffisamment compétitives et concentrer les aides fiscales, les exonérations sociales et les mesures exceptionnelles sur quelques activités sélectionnées car très profitables. En clair, la banque propose d’appliquer à toutes les branches d’activités le sort du textile, de la sidérurgie ou de l’électronique grand public, à savoir la fermeture des sites de ces activités sur le sol national, avec des dizaines de milliers de nouveaux licenciés. Il faut prendre très au sérieux les propositions de cette banque. » extraits de La mondialisation en accusation paru ce mois-ci, Edition de l’IESE, auteur Denis Langlet
International
Inégalités
- Selon l’ONG Oxfam, près de la moitié des richesses mondiales sont détenues par 1 % de la population contre 2 % avant 2008.
- En Europe, la fortune combinée des 10 personnes les plus riches atteint 217 milliards d’euros.
Chômage - L’OIT (Organisation Internationale du Travail) a recensé fin 2013 plus de 200 millions de chômeurs dans le monde et estime que le nombre de 215 millions de chômeurs pourrait être atteint en 2015.
La Grèce
- Nouvelle preuve de la violence de la crise, le trafic autoroutier a chuté de 45 % depuis 2009.
- Le groupe transnational Vinci redémarre deux chantiers autoroutiers signés en 2008, arrêtés depuis 2010 d’une valeur de travaux de 3,1 milliards d’euros. Selon le directeur général adjoint de Vinci Concessions « 10 000 seront créés avec le redémarrage de ces deux chantiers »
Au titre du bilan 2013, sont à la hausse :
- le CAC 40, principal indice de la Bourse de Paris, a clôturé le 30 décembre avec une progression de + 17 % sur les douze derniers mois. La hausse est la règle pour toutes les places boursières : Francfort + 25 %, Londres +14 %, les indices de la place de New York affichent + 25 % pour le Dow Jones et + 35 % pour le Nasdaq, enfin le Nikkei atteint à Tokyo + 57 %.
- Les rachats d’actions par les directions des groupes du CAC40 ont augmenté de 43 % permettant ainsi s’ajoutant aux dividendes de verser 42,6 milliards d’euros aux actionnaires de ces 40 groupes soit +4% par rapport à 2012. Cette progression des dividendes versés devrait se poursuivre en 2014 au titre de l’exercice 2013.
- les profits des multinationales. Les bénéfices des entreprises nord-américaines ont, selon le département du commerce, dépassé les 11 % du PIB des Etats Unis, soit le niveau le plus haut depuis 1947. Ces résultats record expliquent le regain des activités boursières et la multiplication des fusions/acquisitions.
- les taux d’intérêts américains à 10 ans ont talonné les 3%, les taux européens ont franchi les 2,5 %. Les conséquences vont être d’une part un renchérissement des dettes des Etats (la charge de la dette en France a atteint en 2013, 47 milliards d’euros), et d’autre part la diminution de l’intervention de la Banque Fédérale américain sur les marchés. Depuis le début de la crise, la FED rachète tous les mois pour 85 milliards de dollars d’actifs (emprunts d’Etats et titres hypothécaires). A partir de janvier, la Fed a annoncé qu’elle n’achèterait plus que 75 milliards d’actifs au lieu de 85.
Au titre de 2014 ;
Le 15 mai prochain, l’INSEE publiera un nouveau chiffrage des indicateurs de la situation économique de la France : PIB, dette, croissance…Ces rectificatifs seraient la conséquence des nouvelles normes internationales de comptabilité. Selon le journal le Figaro du 20.01.14 ces révisions seraient « substantielles ». Ainsi le PIB serait revu à la hausse et le taux d’endettement à la baisse par vois de conséquence.