L’heure n’est pas aux explications sentencieuses et démobilisatrices, l’heure est au combat !
Denis LANGLET, syndiqué FO, ingénieur retraité de la métallurgie, Le 30/11/2018
Secrétaire de l'Union Locale Force Ouvrière de Trappes et environs dans les Yvelines
À Yves VEYRIER, Secrétaire général de la confédération FORCE OUVRIERE
Copies à Frédéric Homez, secrétaire de la Fédération des Métaux, Dominique Ruffié, secrétaire général de l’UD FO des Yvelines et à tous mes amis.
Après la journée d'action du 22 mars 2018, quelles perspectives ?
Nous sommes le 22 mars 2018 au soir. Dans tout le pays, à l'appel des confédérations syndicales CGT et Cgt-FO, par la FSU et SUD, des milliers et milliers de syndiqués et de non syndiqués ont manifesté contre le projet de démantèlement de la SNCF, énième contre-réforme, et pour la défense des services publics.
Première manifestation depuis la présentation, le 14 mars, en Conseil des ministres du projet de loi de réforme du ferroviaire, cette journée d'action, pour reprendre cette qualification des confédérations syndicales elle-mê[1]me, a indéniablement été une réussite par sa participation militante massive. Du côté gouvernemental, sans nier cette réalité, il est fait état du maintien intégral de son projet, et même de l'accélération des contre-réformes. Il s'agirait « d'éviter les abcès de fixation par la multiplication des réformes. Mettez une seule réforme au cœur du débat et vous devenez une cible. Et quand les gens se lèvent le matin avec une réforme du travail et se couchent le soir avec une réforme de la SNCF, les oppositions ont du mal s'exprimer »
La Cour des comptes européenne accable la gestion de la crise grecque
Mediapart 18 novembre 2017 Par martine orange
Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes européenne dresse un constat implacable des trois plans de sauvetage européens pour la Grèce. Des critiques formulées de longue date par nombre d’économistes sont confirmées, notamment le dogmatisme et l'irréalisme sans précédent de la Commission européenne.
Un échec. Les trois plans de sauvetage européens menés depuis 2010 sont un échec patent, selon le rapport de la Cour des comptes européennes, publié le 16 novembre (lire ici).
GRECE - 4 enfants sur 10 exposés au risque de pauvreté ( Eurostat)
Par Lepetitjournal Athènes | Publié le 22/11/2017 à 00:00 | Mis à jour le 22/11/2017 à 00:00
En Grèce, quatre enfants sur dix âgés de moins de 17 ans risquent la pauvreté ou l'exclusion sociale confirme l'office statistique de l'Union européenne Eurostat, plaçant le pays touché par la crise au sommet de la pauvreté dans la zone euro. Les chiffres ont été publiés à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre.
La plus forte baisse du nombre d’enfants menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale a été observée en Lettonie, la plus forte hausse en Grèce.
Pour découvrir le rapport dans sa totalité :http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/7738132/3-16112016-AP-FR.pdf/6f54202f-d1f9-47d5-8b6f-7b7963bf2396
Revue de presse hellénique 12/10/2017
1 205 réfugiés et migrants sont arrivés en Grèce depuis début octobre en dix jours seulement. A titre comparatif, 2 249 réfugiés et migrants sont arrivés sur les îles grecques en juillet, et 3 700 personnes en août. Même si le nombre d’arrivées a diminué en septembre, il reste toutefois non négligeable : 3 519 arrivées. Ainsi Kathimerini évoque en titre « l’augmentation inquiétante des flux des réfugiés » vers les îles grecques.
http://www.liberation.fr/planete/2017/10/11/lesbos-je-veux-que-le-monde-m-ecoute_1602491
Lesbos : «Je veux que le monde m’écoute»
Par Maria Malagardis, envoyée spéciale à Lesbos (Grèce) — 11 octobre 2017 à 19:36
Dans le camp de Moria, près de 5 000 réfugiés s’entassent dans des conditions effroyables, non loin des touristes. Les ONG dénoncent le cynisme des dirigeants européens alors qu’en trois mois, plus de 10 000 personnes sont arrivées dans les îles grecques.
«Je n’en peux plus !» hurle soudain le jeune homme en gesticulant violemment,
La création des dispensaires sociaux solidaires. Un entretien avec Emmy Koutsopoulou Psychiatre Grecque
Transcription de la vidéo : Lien : https://youtu.be/VgnmAcc1n_A
La création des dispensaires sociaux solidaires remonte au début de la crise, parce qu’il est apparu tout de suite qu’une grande partie de la population était progressivement exclue du système de santé.
La crise rend les hommes malades d’abord sur le plan psychique, puis on voit se développer les maladies chroniques cardio-vasculaires ou pulmonaires et les cancers. Et c’est au moment où il y a de plus en plus de malades et où les gens ont de plus en plus besoin de protection sanitaire que le système de santé s’effondre faute de financement suffisant.
Il est donc clair que si nous pouvons faire quelque chose pour mobiliser les hommes, il faut d’abord les aider à survivre.
Mario Draghi vient de reconnaître que les banques centrales membres de la zone euro avaient accumulé 7,8 milliards d’euros de profits grâce aux titres grecs que la BCE BCE
Banque centrale européenne La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier. a achetés au cours des années 2010-2012 dans le cadre du programme SMP (Securities Markets Programme) |1|. À cela s’ajoutent d’autres sommes, dont ne parle pas le président de la BCE : les profits réalisés par ces mêmes banques centrales dans le cadre des achats dits « ANFA » (Agreement on Net Financial Assets). Il faut également ajouter les profits réalisés par les 14 pays de la zone euro qui ont octroyé un prêt bilatéral à la Grèce en 2010 à un taux d’intérêt Taux d'intérêt Quand A prête de l’argent à B, B rembourse le montant prêté par A (le capital), mais aussi une somme supplémentaire appelée intérêt, afin que A ait intérêt à effectuer cette opération financière. Le taux d’intérêt plus ou moins élevé sert à déterminer l’importance des intérêts.
Prenons un exemple très simple. Si A emprunte 100 millions de dollars sur 10 ans à un taux d’intérêt fixe de 5 %, il va rembourser la première année un dixième du capital emprunté initialement (10 millions de dollars) et 5 % du capital dû, soit 5millions de dollars, donc en tout 15millions de dollars. La seconde année, il rembourse encore un dixième du capital initial, mais les 5 % ne portent plus que sur 90 millions de dollars restants dus, soit 4,5 millions de dollars, donc en tout 14,5 millions de dollars. Et ainsi de suite jusqu’à la dixième année où il rembourse les derniers 10 millions de dollars, et 5 % de ces 10 millions de dollars restants, soit 0,5 millions de dollars, donc en tout 10,5 millions de dollars. Sur 10 ans, le remboursement total s’élèvera à 127,5 millions de dollars. En général, le remboursement du capital ne se fait pas en tranches égales. Les premières années, le remboursement porte surtout sur les intérêts, et la part du capital remboursé croît au fil des ans. Ainsi, en cas d’arrêt des remboursements, le capital restant dû est plus élevé…
Le taux d’intérêt nominal est le taux auquel l’emprunt est contracté. Le taux d’intérêt réel est le taux nominal diminué du taux d’inflation. abusif d’environ 5%. L’Allemagne a par exemple fait plus de 1,3 milliard d’euros de profit grâce à son prêt bilatéral à la Grèce. De son côté, la France n’a pas été en reste.
IESE Monde du travail
8 A rue de la Ceinture
78000 Versailles
France
Denis LANGLET
06 20 90 32 40
Jean-Pierre VIALLE
06 86 93 72 72
Gérard REIX
06 60 55 98 11